Le port du masque sera obligatoire "dès la semaine prochaine" dans les lieux publics clos
L'hypothèse d'une telle obligation avait été avancée par Emmanuel Macron, évoquant "par exemple" la date du 1er août. "J'ai entendu et compris que cette échéance apparaissait tardive", a déclaré le Premier ministre lors de son discours de politique générale au Sénat.
La date du 1er août avait d'abord été évoquée. Mais le port du masque sera rendu obligatoire "dès la semaine prochaine" dans les lieux publics clos pour contenir la circulation du coronavirus, a annoncé Jean Castex, jeudi 16 juillet. Les Français devront donc systématiquement se couvrir les voies respiratoires quand ils veulent entrer notamment dans un commerce.
"Nous envisagions une entrée en vigueur de ces dispositions [d'ici le 1er août] parce qu'encore une fois, nous agissons dans une logique préventive, pas sous l'empire de l'urgence", a d'abord expliqué le Premier ministre face aux sénateurs. Mais "j'ai entendu et compris que cette échéance apparaissait tardive ou suscitait quelques interrogations. Le décret entrera donc en vigueur la semaine prochaine", a-t-il ajouté lors de son discours de politique générale. Cette annonce a été accueillie avec quelques applaudissements.
J'ai proposé que l'obligation de le porter soit renforcée dans tous les établissements recevant du public clos, en particulier – ce qui n'est pas le cas aujourd'hui – les commerces. Cela nécessite un décret alors que dans les locaux dits professionnels, cela suppose une évolution des protocoles sanitaires régissant les activités concernées.face aux sénateurs
Quid des éventuelles sanctions ? Dans les transports en commun, où le masque est déjà obligatoire, les contrevenants s'exposent à une amende de 135 euros. "Quand on met en place une obligation, il faut qu'il y ait une sanction en face", a déclaré sur franceinfo Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, sans préciser le détail des futures contraventions.
L'hypothèse d'une telle obligation avait été avancée mardi par Emmanuel Macron, évoquant "par exemple" la date du 1er août mais sans préciser les sites concernés. "Si on constatait avant cette date que l'épidémie reprenait, on avancerait cette échéance mais ce n'est pas la peine d'angoisser la population, avait ensuite estimé le Premier ministre. Quant aux entreprises, elles doivent gérer au cas par cas, en fonction des situations."